Jusqu’à présent je me suis concentré principalement sur la malveillance des gens et du milieu de la création vidéo sur Internet. Rien d’étonnant pour des écrits qui visent précisément à en dénoncer les excès.
J’aimerais toutefois apporter un autre regard sur cet univers. Il serait hypocrite de prétendre que ce milieu serait strictement négatif.
Bien sûr qu’on peut avoir de bons moments dans le milieu de Youtube. Et même de petits instants magiques. Je ne le nierai pas. La question porte sur la balance : Quel est le prix à payer ? Surtout quand comme moi on fait plutôt figure d’outsider :
Je n’ai jamais été un fan absolu de manga (bien que j’en ai apprécié !), je n’ai jamais été un hardcore gamer (le jeu vidéo n’est pas une religion…), ni en admiration totale devant d’autres vidéastes, ni coach de musculation, ni spécialiste en maquillage… Au contraire à mon arrivée sur Youtube je nageais dans la naiveté. Plutôt qu’à devenir connu moi-même, je cherchais à créer la synergie : quand l’ensemble apporte plus que la somme des parties. Et j’ai appris sur le tas les questions financières, fiscales, légales, administratives, etc… Là où le milieu favorise l’indépendance et l’individu, je voulais créer des groupes, des collectifs. Cela m’a d’ailleurs été reproché – de manière particulièrement hypocrite – par de grandes tirades « oui cyrix il est méchant parce qu’il veut faire du fric », alors même que les gens qui m’entouraient voulaient idéalement pour la plupart vivre de leur passion (et le font aujourd’hui pour certains). Ce qui, fort logiquement, induit le besoin d’une rentabilité. Eh oui : on ne peut pas descendre l’initiative de quelqu’un qui vise à monter une structure rentable quand soi-même on veut clairement gagner sa vie sur les réseaux. Enfin pas quand on est intellectuellement honnête. Et il y a eu tout un panel de réactions à la création du collectif :
- « Un collectif ? Est-ce que [Insérez un youtuber déjà connu] en fera partie ? »
- « Alors moi je sais pas faire de vidéo mais j’ai un harmonica, ça compte ? »
- « Ah cool, moi qui me fait toujours striker mes vidéos sur youtube parce que j’utilise des extraits sous copyright, vous allez pouvoir sauter à ma place ! »
- « Si tu me payes 2500€ par mois je viens »
- « Ouais nan mais pour moi ce sera juste un loisir, par contre je veux être le plus mis en avant parce que je pense objectivement avoir le plus de talent »
- « Tu veux diriger ? Sale nazi !!! »
- « J’ai vu de la lumière, je suis venu »
- « Ouais ok super j’arrive [2 semaines plus tard] attends je t’ai jamais dit que je venais retire mon nom tout de suite »
- « Ça dépend y’aura de la bouffe ? »
J’en arrive à l’un des principaux points positifs qu’offre le milieu de Youtube : la possibilité de créer et vivre de son activité artistique. Oui, Youtube peut aussi représenter une formidable opportunité de se réaliser et de vivre correctement de sa passion. Ne l’oublions pas. Je ne l’oublie pas.
Les mauvaises langues diront que « vivre » de son « activité artistique » revient souvent à « hiberner à vie dans sa chambre en faisant l’idiot pour distraire des gamins de 15 ans ». Bon on va pas se voiler la face c’est exactement ça Cela peut arriver au début, avouons-le, mais pas toujours. On peut voir d’authentiques graines d’artistes au milieu des chardons, et c’est inspirant de les voir évoluer, apprendre, grandir et se réaliser vidéo après vidéo. Nous vivons après tout une époque formidable où il est possible pour certains de vivre bien plus rapidement de leur passion qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire de l’humanité. Il y a de belles histoires, dont nous sommes tous les acteurs. Mais pour les percevoir sans être aveuglés par les lumières des opportunistes, il faut un discernement encore trop rare. J’ai plusieurs exemples de gens totalement inconnus en 2012 et qui sont montés en notoriété à travers le collectif. Des soirées (voire des nuits) à aider telle ou telle personne à finir son écriture, son montage ou tout simplement à écouter ses problèmes. Et à l’époque, on découvrait avec émerveillement des vidéastes qui parlaient d’objets de notre enfance que nous avions presque oubliés ! Comme une gigantesque Madeleine de Proust collaborative, chacun y allait de sa petite contribution pour rendre hommage à un fragment de nos passions. Je me souviens d’une époque où l’on pouvait sortir une vidéo dans une qualité à peine regardable, mais ça passait. Pas de haute définition, une image pas toujours fluide, mais un aspect amateur et spontané indéniable. Certains ont même percé AVANT de maîtriser le moindre logiciel de montage. Tout en une prise à la webcam ! De nos jours cela paraitrait terriblement désuet, mais à l’époque c’était courant.
Oui, il y a d’excellentes petites chaines sur Youtube, des gens qui ont su rester passionnés et rassemblent une communauté de spectateurs bienveillants. Et ce n’est pas une question de thème : j’ai rencontré des gens terribles dans le milieu du jeu vidéo, qui se veut pourtant être un divertissement censé apporter de la joie et rapprocher les gens, et à l’inverse des personnes formidables par exemple au sein des youtubeuses beauté que l’on critique tant pour leur prétendue superficialité.
Et autre bonheur de l’époque du début années 2010 : le contenu était bien plus rarement politisé. Une chaine de jeux vidéo ne parlait que de jeux vidéo. Pour autant ne croyez pas qu’il n’y avait aucune rivalité. J’ignore si les esprits s’échauffaient plus à l’époque pour un duel Sega / Nintendo que de nos jours pour un débat Gauche / Droite. D’ailleurs, Nintendo, c’est de gauche ou de droite ?
Enthousiasmé par la créativité du milieu, j’ai commencé à développer en 2015 tout un outil pour répertorier les chaines Youtube, une plateforme entière appelée Youtube Explorer puis Yex Tv. 20 000 utilisateurs, au final plus de 10 000 chaines francophones répertoriées et classées par types et thèmes. Le tout rendu rapidement entièrement gratuit et sans publicité. Malheureusement, bien que l’initiative ait été saluée, elle n’a pas été soutenue et j’ai dû fermer le serveur l’année dernière. Malgré le nombre de soirées passées à développer la plateforme en total bénévolat, les API Google ne m’ont pas rendu la tâche facile en bloquant petit à petit les fonctionnalités, jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible de se connecter avec un compte Google (pour des raisons obscures détaillées sur mes réseaux sociaux à l’époque). Ainsi, sans raison de fond réelle, la machine à vues à tué la petite initiative qui visait à défendre la visibilité des autres petites initiatives. Un projet dont j’aurais aimé que les gens se souviennent quand j’avais été accusé d’être « un type qui fait tout pour l’argent et déteste les geeks » lors de mon cancel délirant en Mai 2019. Peut-être, sans que je le sache, cette plateforme gratuite m’aurait donc rapporté de l’argent ? J’essaye parfois de payer mes courses avec cet argent supposé, mais la caissière me dit qu’ils ne prennent pas l’argent imaginaire. C’est dommage, je l’ai pourtant durement non-gagné.
Yex Tv (ici une capture assez ancienne)
Merci à tous ceux qui m’ont aidé à monter cette plateforme, je ne vous oublie pas
Il y a de nombreuses initiatives qui fleurissent sur Internet, pour tout et n’importe quoi. Il arrive même que certains n’en fassent pas une campagne Ulule. Du haut de mon humble expérience, lancer de petites initiatives attire autant de pièges que de bonnes choses. Des gens viendront vous dire qu’ils vous soutiennent, d’autres iront même jusqu’à le faire, d’autres encore seront indifférents et parfois vociférants. Et quand un projet se met à fonctionner, à devenir populaire, quelle joie ! Vous ne manquerez pas d’avoir une pensée pour tous ceux qui vous expliquaient avec une rigueur mathématique que la chose était impossible. Rassurez-vous : il y a beaucoup de gens qui vous veulent du bien. Vous gagnerez toutefois un temps précieux en évitant de préférence ceux qui ont un besoin fort de reconnaissance, ceux qui courent après les phénomènes de mode, ceux qui tirent sur l’ambulance pour se faire accepter par la meute et ceux qui n’ont que des choses à vous vendre. Je me souviens d’une jeune femme qui avait lancé un projet avec un financement participatif. Merveilleux, tout le monde est beau, gentil, bienveillant… Et une fois la campagne finie, les associés se disent qu’étant donné qu’elle a bien marché, il faudrait quand même les payer plus. Elle tente de leur expliquer que l’argent est destiné à payer taxes et goodies, mais qu’importe : ils insistent. Elle finit par céder, et réalise que si les autres feront un bénéfice avec l’opération, il n’en sera pas de même pour elle. « Oui mais ça va tu fais pas ça pour l’argent quand même » lui répondent ceux-là même qui, eux, sont bénéficiaires dans le projet. Lassée, elle quitte le projet. Il ne faudra pas plus de trois heures à l’une de ses associées pour déclarer publiquement aux donateurs : « Ouais elle est partie parce qu’elle était pas prête à s’investir, mais c’est pas grave de toutes façons tout repose sur moi depuis le début alors vous inquiétez pas les amis ». Avec des collègues comme ça, même les haters qui suivaient le projet ont dû se dire « oh mais hey ho ils nous piquent notre travail ! »… Projet qui sera finalement annulé et tombera lamentablement à l’eau quelques mois plus tard (si vous voyez duquel il est question, ne vendez pas la mèche svp).
On ne le répètera jamais assez : La bienveillance n’est pas la bienpensance.
Traduction : Entre être quelqu’un de bien et clamer qu’on l’est, il y a un gouffre.
La plupart du temps quand un quidam clame sa bienveillance c’est pour étaler une conscience dont il est au fond dépourvu. Comment en être aussi sûr ? C’est trivial : l’humilité étant une vertu indispensable à l’évolution personnelle, un homme bon n’éprouvera nul besoin de clamer à tout le monde qu’il l’est. Il (ou elle !) n’éprouvera aucune satisfaction à donner des leçons de morale à ses contemporains, et même saura respecter les gens qui ont un avis différent. Car le vivre ensemble, le vrai, ce n’est pas l’uniformité / la pensée unique mais bien la tolérance à la pensée de l’autre. Il y a vivre et laisser vivre. Ne pas se cacher derrière un bouclier d’oppression, ne pas ostraciser, ne pas salir. Rester humble c’est aussi comprendre que peut-être l’on n’a pas autorité à imposer ses points de vue. Et ce faisant je fais moi-même une leçon de morale, je vais donc immédiatement regarder 3 vidéos « réaction » pour expier mes pêchés. Pardonnez-moi.
En fait on pourrait même dire que la bienpensance est souvent l’inverse de la bienveillance. Ne disait-on pas il y a déjà 8 siècles que l’enfer est pavé de bonnes volontés ?
Je vois tous les jours des influenceurs asséner leur bienveillance comme un argument marketing, et aller jusqu’à parler à la place des concernés pour dire ce qui les arrange. C’est pitoyable et laissez-moi être direct : c’est notre jeunesse qui trinque, car nombre d’entre eux sont massivement suivis et écoutés par des esprits trop jeunes n’ayant pas encore développé suffisamment de recul pour discerner bienveillance et manipulation positive.
Oui, il y a sur Youtube des gens qui ont l’air bien. Énormément ! Vous avez déjà entendu l’adage « Gentil, c’est pas un métier » ? Mais bien sûr que si !
Tapin le Lapin voulait devenir Streamer Twitch. Il n’avait pas de passion particulière dans la vie : il jouait aux jeux vidéos, il écoutait de la musique et il allait au cinéma, mais sans plus. Alors il décida que lui aussi il méritait de figurer dans la liste des plus gros revenus qui avaient fuité lors du piratage du code source de Twitch en 2021. Pas de raison que les autres aient tout cet argent et pas lui après tout. Ni une ni deux, il achète une lampe à led multicolore, se cale bien au font de son siège gamer et allume sa webcam : le voilà en streaming.
Alors il joue, joue et joue encore… Mais personne ne vient. Alors il regarde comment font les autres et se dit que peut-être, lui aussi il devrait clasher des streamers plus connus que lui pour des broutilles afin de s’attirer de l’audience.
Alors il clashe, clashe et clashe encore… Mais tout le monde s’en fiche. A peine un streamer l’affiche pour lui envoyer ses meilleurs rageux. Il est déçu et se demande pourquoi ça n’a pas marché. Il téléphone alors à son meilleur ami Youssouf, qui lui explique que « la méchanceté sur toi ça rend ridicule t’as pas le style ».
Alors il réfléchit, réfléchit et réfléchit encore… Et finit par comprendre que s’il n’arrive pas à être le plus méchant, alors il sera le plus gentil. Le voilà bientôt qui commence à apprendre par cœur des définitions de sociologie, de psychologie, pour pouvoir être la voix de toutes les minorités, le porte-parole de toutes les oppressions. Il se trouve même un 16ème de sang grec et se dit avec fierté qu’il est probablement un survivant, il ne sait pas encore de quoi mais c’est sûr. Tapin le Lapin commence à changer le titre de ses lives, et ajoute plein de petits smileys. Il part sans vergogne faire sa publicité dans les communautés les plus spécialisées, et arrive à réunir une première audience conséquente.
Alors il streame, streame et streame encore… Et enchaîne les punchlines consensuelles avec un niveau de bienveillance qui ferait passer Gandhi pour le dernier des terroristes. Il est prêt à tout entendre il comprend tout et accepte tout (et surtout la carte bleue). Sa popularité grandit à tel point qu’un jour sa mère lui demande « mais c’est quoi ton métier en fait ? Je veux dire ton père est charcutier, moi je suis comptable, et toi tu apportes quoi à la société » ? Fièrement il se dresse et déclare « moi, je lui apporte la gentillesse et d’innombrables moments de bonheurs à tous mes fans ». Gentil, voilà son vrai métier, sa vocation. Bon après il a eu des problèmes parce qu’il a été un peu trop gentil avec Karine 11 ans mais c’est pas sa faute il était amoureux il paraît.
Quand il s’agit de communiquer une image de soi et que c’est là son seul métier alors l’apparente bonté et toutes les vertus deviennent autant de savoir-faire ! Il devient urgent de dénoncer les comportements opportunistes qui brouillent les signaux entre les gens vertueux et ceux qui vendent leur vertu :
- Les gens sans valeur se font remarquer en tirant sur l’ambulance, en criant avec la foule pour se faire entendre, uniquement là où ils ont tout à gagner
- Les gens vertueux, eux, agissent et s’expriment pour le bien commun ou la vérité, souvent à contre-courant et alors qu’ils ont seulement à y perdre
On mesure la bassesse des premiers à l’aune du courage des seconds. Souvent, on me demande des noms. Donner les noms pour punir et révéler au grand jour les pires faquins. Pour quoi faire ? Permettre à d’autres gens sans valeur de pouvoir tirer sur de nouvelles ambulances…? Et c’est inutile : il est bien plus efficace d’informer, afin que les gens sachent où regarder. Un œil averti n’aura aucun mal à discerner les gens de valeur. Pointer un misérable en particulier est toujours moins sage que d’apprendre à le reconnaître ainsi que ses semblables.
Dans les conventions aussi on peut cueillir des instants touchants, d’entraide, de spontanéité et de joie. Je me souviens de membres du staff qui ont pris de leur temps pour aider ou dépanner bien au-delà de leurs missions. Et d’artistes sérieux, humains et humbles que j’ai pu rencontrer. Petite anecdote : un responsable haut placé d’une grosse convention avait repéré les prestations d’un petit collectif dans un petit évènement. Un jour, alors que le collectif participait à la grosse convention, un artiste de scène a annulé au dernier moment. Alors ce responsable a proposé à l’organisateur du petit collectif de prendre ce temps de scène à la volée, et d’y faire une animation. L’organisateur du petit collectif a alors confié à un nouveau l’ayant rejoint récemment la majeure partie de cette scène, qui fut sa première d’ailleurs. Ni le responsable de la convention, ni l’organisateur du collectif n’avaient à y gagner : ce n’était pas rémunéré. Mais ils avaient tout à y perdre : une prestation ratée et c’était grillé pour la suite. Pourtant cela a marché, grâce à la confiance que les 3 protagonistes se sont mutuellement accordés. Ce sont là de belles choses.
Et enfin : oui, on peut aussi faire de belles rencontres sur Internet. J’ai gardé de nombreux amis de mes années en ligne, et nous avons plaisir à évoquer des souvenirs chaleureux… Bien sûr nous évoquons aussi les doutes, et les mauvais moments ne manquent pas de se rappeler à nous, ceux que nous avons pu surmonter ensemble. Tout le monde n’est pas prêt à toutes les trahisons et compromissions pour passer au plancher d’abonnés supérieur. Et puis il arrive que les gens évoluent. Les amitiés sont tantôt profondes, légères, amusantes ou intéressées, chacun trouve midi à sa porte. Quand je reconnais une fausse amitié de circonstances, j’appelle ça « faire un IKEA » – on invite untel, c’est un meuble, il décore bien. On voit souvent des IKEA sur Twitch et Youtube, ça fait genre « regardez on est une graaaaaannde familllllllllle ». Il est vrai que les entrepôts IKEA ont une grande capacité de stock.
Mais les amitiés sincères, elles, ne sont pas moins rares qu’ailleurs. C’est aussi pour cela que j’ai du mal à regarder Youtube aujourd’hui : Je vois trop le jeu, le faux qui essaye de se faire passer pour vrai. Quand je vois tel vidéaste inviter « son grand ami » avec qui « il s’est réconcilié suite à un clash », je sais pour l’avoir vu ce qu’il en est réellement, et à quel point tous les sourires et toutes les tapes dans le dos ne sont qu’apparences pour plaire à un public ému au bord des dons. Les amitiés réelles et sincères ne sont pas de celles qui s’exposent le plus, vous ne les verrez donc pas souvent. C’est un phénomène qu’on voit depuis la nuit des temps, par exemple dans les groupes de musiques : des gens qui au début s’aiment comme des frères au bout de quelques années ne se supportent plus en peinture. Sauf que pour continuer, étant donné qu’on a tout basé sur l’image d’amitié qu’on donne aux fans, il faut bien faire semblant. Or quand on a vu suffisamment de fois l’envers du décor l’illusion ne prend plus et on décroche. Peut-être la solution est-elle de garder une distance avec ses idoles, pour préserver l’illusion ? Après tout, ne regarde-t-on pas les stars du net comme on regarde un tour de magie ? On sait que c’est truqué. Enfin ta petite sœur elle a des doutes mais toi tu sais que c’est truqué, pourtant tu préfères regarder et faire semblant, et ça se passe bien.
Et puis il y a ces amitiés que l’on croit sincères, ces relations que l’on pense réciproques, et qui donnent parfois vie à de beaux instants, bien réels. Une amitié éphémère, comme conditionnée par un contexte qui permet une complicité fugace mais tangible. Encore une fois, tout est dans la nuance : entre les hypocrites et les meilleurs amis, il y a cinquante nuances de plaisirs à échanger ensemble. Nul besoin d’être le meilleur ami de quelqu’un pour en apprécier les qualités. Cela me rappelle des épisodes un peu difficile avec certains profils perturbés qui hantent les stands et commentaires à la recherche d’amitiés exclusives avec leurs idoles. Il convient de les détecter rapidement : meilleurs fans du jour au lendemain, ils exigeront un retour aussi rapide que profond, sans quoi leur amour se transformera en haine. Certains les cultivent comme on cultive les patates, avec des périodes de récolte régulière, etc. Une super base de fans pour les campagnes de dons, mais c’est jouer avec le feu : chez ces individus fragiles, la haine est indispensable pour éviter la frustration de ce qu’on ne peut avoir. C’est une chose que la plupart des youtubeurs connaissent mais dont on parle finalement assez peu. Moi ces profils me font de la peine : ils sont souvent esseulés, asociaux, et incroyablement tristes. Et vivent entourés de goodies de leurs idoles, qui disons-le clairement n’en ont rien à faire d’eux. Mais l’empathie s’arrête là quand on voit aussi qu’ils sont aussi capables des pires doxxing sans aucune forme de discernement le jour où ils s’estiment déçus. Avec eux c’est tout l’un ou tout l’autre. L’ourson ou l’oursin.
Même si l’expérience Youtube a été pour moi plutôt négative, et sur le long terme difficile à vivre en particulier d’un point de vue moral, elle a eu son lot de petits bonheurs. Même avec des gens dont le comportement s’est terriblement dégradé par la suite. Je serais bien hypocrite de prétendre avoir travaillé pendant des années avec autant de personnes sans avoir eu aussi des bons moments, voire même des amitiés (fragiles). Il y a des choses que je regrette, d’autres moins. Par exemple, si je regrette d’avoir aidé à se faire connaître par exemple un manipulateur, ou un autre qui génère à présent beaucoup de négativité autour de lui, il y a beaucoup de choses que je ne regrette pas. C’était une expérience, j’ai beaucoup appris, j’ai beaucoup évolué, il faut en retirer le meilleur. En particulier apprendre à gérer l’imprévu. Quand on a géré le genre de collectif que j’ai géré, on peut faire face à environ 3 guerres civiles et 2 nouvelles trilogies Star Wars.
Cela me rappelle une autre anecdote ! Il y avait une convention particulièrement grosse et éprouvante. A l’époque le collectif était encore en croissance et c’était la première fois que nous avions accès à autant de scènes, aussi grandes. C’était l’été, il faisait bien 35°C à l’intérieur, ressenti 40°C par l’animation et la foule qu’il y avait. C’était une expérience forte : on se levait (très) tôt, ça bougeait toute la journée, on s’investissait beaucoup. Et puis en fin de journée, tout le monde au lit pas trop tard parce que demain : le train à 7h pour rentrer. Enfin pas pour moi, moi je ramenais comme d’habitude tout le matériel en voiture. Nous avions une invitée japonaise, qui partageait une autre chambre pour l’occasion et devait rentrer en train avec le reste de l’équipe. Seulement les autres n’ayant pas pris la peine de la prévenir correctement ni même de vérifier si elle se levait, arriva ce qui devait arriver :
Vers 5 ou 6 heures du matin, alors que je dormais en prévision de la longue route à faire en voiture, ma porte s’ouvre brusquement, et un collaborateur m’annonce « BON ON EST EN RETARD L’AUTRE ELLE EST PAS PRÊTE ALORS TU TE DÉBROUILLES TU LA RAMÈNES EN VOITURE C’EST BON ? ». J’acquiesce, et m’occupe de la réveiller (plus calmement) lui explique et la ramène (dans une voiture déjà trop pleine, mais passons). Ma conclusion ? Nous avons passé un super moment en voiture ! Il faut toujours essayer de trouver du positif. Ou au pire on peut en faire une bonne blague. Avec le recul. Notez que si jamais c’était moi qui avait osé réveillé un collaborateur en pleine nuit de la sorte, cela aurait fait un esclandre pas possible sur les réseaux sociaux…
Moi aussi j’aime bien dormir
En parlant de conventions, j’ai toujours respecté le travail des techniciens (et pour cause, étant moi-même très porté sur la technique) : régie, scène, organisation etc… Aussi je prenais systématiquement le temps de les saluer, voire de faire des photos avec eux (que j’ai toujours). On peut me voir les remercier sur les vidéos de nos scènes, quand je clôturais le show. Beaucoup de bons moments, toujours dans le rush mais si dynamisants. Je ne regrette pas tout cela, même si j’ai failli y laisser ma santé, en particulier lors d’un épisode en 2015. Par la suite, le médecin m’avait conseillé de faire attention, aussi j’évitais de venir systématiquement aux aurores et était plutôt de ceux à rester tard. Ce qui n’empêchera pas d’entendre d’hallucinants reproches « oui il se permettait de venir en retard aux conventions alors qu’il exigeait que nous on soit à l’heure ». Ce qui m’amène à vous parler du multivers. En effet, d’après ces nombreux témoignages discordants, il semblerait que j’ai traversé une faille de la réalité pour atterrir dans un univers parallèle, seule explication plausible
Et j’ai entendu beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal des organisateurs de conventions. En particulier des (très) grosses. Pourtant, pour ce que cela vaut, ces derniers ont déjà pu me prouver une certaine bienveillance, tout en veillant à ne pas perturber leur business. Malheureusement il est bien trop facile de critiquer une grosse structure et cracher dans la soupe, c’est presque un passage obligé dans certains groupes. Lamentable.
Voilà pourquoi la bienveillance est une notion toute relative et fugace dans ce milieu. Cette stratégie de l’ennemi commun est un terreau facile pour des amitiés rapides. Vous n’imaginez pas combien de vos idoles usent et abusent de ce levier pour se faire bien voir en salle VIP.
« Ah vous dites du mal d’untel ? Ça tombe bien, j’ai une chaine de 10 000 abonnés et figurez-vous qu’il a violé ma grand-mère. »
Et comme j’ai horreur de l’hypocrisie : Bien sûr j’ai moi-même cédé à ces immondes pratiques, sans toutefois aller jusqu’à raconter de fausses accusations. En même temps : une dizaines de personnes qui discutent de manière informelle, dans un milieu où il est crucial de se faire accepter et où tous tes collègues font de même… C’est compliqué de ne pas être tenté, mais j’ai su me remettre en question depuis. Par exemple, on m’a énormément poussé à mépriser un certain e-penser. Croissance rapide, relations avec Alexandre Astier, il avait tout d’une bonne cible pour les jaloux. Sans citer de noms, il y avait en particulier un youtubeur qui l’avait en horreur, sans jamais avoir daigné le rencontrer. Pourquoi ? « J’aime pas sa tête c’est une ordure ». Et ses amis qui le suivent. Il faut avoir conscience de ces pratiques de meutes. Prenez donc le temps d’y penser.
D’ailleurs j’ai fini par faire un mea culpa publiquement sur la question à l’occasion d’un évènement où il avait lui-même été victime d’un acharnement :
Longtemps,G entendu bcp de "créateurs" médire (à sens unique) contre @epenser
Une jalousie qui se cache derrière n'importe quel prétexte.
Je ne le connais pas,mais qd je vois la mentalité,le zèle et les méthodes de ses ennemis,je ne peux m'empêcher d'éprouver 1certaine compassion pic.twitter.com/KpqMrvZsi6— Thomas Cyrix (@ThomasCyrix) September 16, 2021
Bruce Benamran avait alors compris et liké ce tweet. J’étais content de savoir qu’une pensée positive avait pu atteindre sa cible. Ironiquement, un twittos l’avait alors immédiatement interpellé en lui expliquant pourquoi lui, victime d’un cancel, devait absolument participer aussi au mien. Nos réponses parlent d’elles-mêmes :
Il manque un mot dans mon tweet, sauras-tu retrouver lequel ?
Enfin, pour parler bienveillance il faut aussi aborder la question de la liberté. Quelle est notre liberté sur les réseaux sociaux et les plateforme de diffusion, à nous autres créateurs ?
Afficher le moindre désaccord ou le moindre doute envers les courants les plus répandues se transforme systématiquement en agression médiatique. Nous jouissons d’une liberté d’expression totale… A condition de respecter scrupuleusement les limites de la pensée en vogue, sous peine de se faire directement et sans appel taxer de fascisme.
Avec au moins 2 conséquences :
- Le fascisme, le vrai, s’en trouve totalement banalisé
- Et discréditer immédiatement toute parole dissidente empêche tout débat et braque les gens dans leurs positions, les consolidant.
L’hypocrisie devient ainsi la norme. Pensez-y le jour où vous posterez un commentaire pour « dénoncer quelqu’un qui ne pense pas comme vous ». Ce qui d’ailleurs, tend souvent plus ou moins vers du harcèlement de meute au bout d’un moment. Voilà pourquoi je ne participe pas aux nombreuses dénonciations « utiles pour se faire une idée sur l’artiste »… Je crois profondément en la liberté d’expression, et si les actes sont condamnables évitons de tomber dans un totalitarisme intellectuel.
Tendance qui m’amène à aborder la question de l’évolution personnelle. Dans un milieu qui encourage activement l’hypocrisie, l’opportunisme et récompense la surconsommation, comment peut-on évoluer en tant que personne ?
Bien au-delà de l’évolution financière tant évoquée, l’être humain doit avant tout évoluer dans son humanité tout au long de son parcours de vie. Or je constate que le Youtube Game est un terreau assez hostile à une telle évolution. En effet, comment devenir plus honnête dans un milieu qui récompense l’inverse de l’honnêteté ? Comment devenir moins matérialiste dans un milieu construit par et autour de la surconsommation ? Comment devenir plus cultivé alors même qu’on nous explique que la moindre série animée n’aurait d’un point de vue culturel rien à envier aux plus grands philosophes de notre histoire ? Tout cela manque cruellement d’humilité.
Ce milieu a ainsi la fâcheuse tendance à casser les gens comme un enfant casse ses jouets. Et nous y participons tous à un moment, plus ou moins. Je ne saurais trop conseiller de revoir nos habitudes et peut-être accorder le bénéfice du doute plus souvent, et la curiosité à un créateur peu connu plutôt qu’à la vidéo populaire. Des valeurs que je continue de défendre, dans les foules comme les déserts. J’ai l’impression de me répéter, c’est sans doute parce que je me répète. Au fil de l’écriture des chapitres je vois inlassablement le public reproduire les mêmes erreurs, seuls les acteurs changent.
Après tout, nous faisons tous partie de ce milieu. Nous faisons ce milieu. Nous sommes ce milieu.
Contrairement à ce que mes critiques pourraient laisser penser, je n’ai pas dans mon caractère la rancune tenace. Si l’on me laissait vivre tranquille je ne pourrais haïr personne à long terme, la vie est trop courte et quand on a la chance d’être bien entouré, le bonheur qui s’offre à nos yeux se substitue naturellement aux mémoire de la haine. Mais après m’avoir pourri pour plaire à leurs amis et surfer sur une tendance, ou régler des conflits à sens unique, rares sont les anciens du monde de Youtube qui m’ont contacté pour mettre les choses à plat en êtres civilisés. Je lutte contre les dramas mais je n’ignore pas pour autant qu’il y en aura toujours dans le milieu. Comme tous les débordements, je ne peux que dénoncer les méthodes et espérer être entendu par une infime minorité.
J’aurais aimé discuter autour d’un verre avec les anciens, se remémorer les bons comme les mauvais moments. On aurait pu faire des réunions, peut-être même des lives souvenirs. Voilà qui aurait fait le plus grand bien à tant de gens ! Une part de moi veut toujours vivre dans la paix, et est sans doute assez naïve pour penser qu’il y a toujours une porte pour cela, mais l’expérience prouve que ce n’est pas possible avec tout le monde. Il faut être bien malheureux et avoir le cœur bien étroit pour choisir délibérément de vivre toute sa vie dans la haine, ce n’est pas naturel pour tout le monde. J’ai heureusement gardé de solides relations avec d’anciens collaborateurs que je revois autour d’un verre, et rencontre régulièrement de nouvelles personnes intéressantes. L’exposition et la notoriété sur les réseaux ont un début et une fin, alors autant s’intéresser aux humains derrière plutôt qu’au succès, non ?
J’aime les chiens j’en mets où je veux
Il y a quelques temps j’ai retiré toutes les vidéos que j’avais faites en collaboration avec des gens qui par la suite ont tenté de me nuire. On me demande régulièrement pourquoi, je vais tâcher de vous répondre :
J’aurais tant aimé pouvoir offrir aux fans, à tous les gens que le collectif avait inspiré un moment de nostalgie apaisée, mais cela n’arrivera jamais, il y a trop d’intérêts en jeu pour les gens qui ont créé l’affaire voxmenteurs en Mai 2019, même si une partie a peut-être participé pour suivre le groupe. Quand en Mai 2019 l’affaire a éclaté plusieurs anciens collaborateurs avaient sorti des vidéos en même temps pour me salir un maximum. Sachant pourtant que je subissais alors déjà la haine provoquée artificiellement du public (top tendance twitter !), des gens ont choisi, en leur âme et conscience, d’apporter leur « témoignage ». Des gens que j’ai connu, avec qui je me suis plus ou moins bien entendu. A qui je n’ai pas fait de mal, et qui ne me parlaient pas. Des gens qui savaient que rajouter leur témoignage (même vide de preuves de faits et de sens) allait me suivre et me condamner dans la tête des fans pendant des années. Ils étaient tous parfaitement conscients que je subirai harcèlement et diffamation à très long terme. Là où leur mémoire et leur jugement étaient défaillants, leur conscience aurait dû les arrêter. Et pourtant, ils l’ont fait. Ils ont choisi de « témoigner », d’apporter un soutien à une bande organisée qui n’en avait absolument aucun besoin, pour détruire une personne et une carrière en toute connaissance de cause, ce n’est pas anodin. Je ne peux donc pas décemment continuer de faire des vues sur la moindre collaboration avec des personnes capables de tels actes. Désolé donc, ces vidéos que vous aimiez ont définitivement disparu, emportées par la bêtise et la haine. Et rassurez-vous, ils continuent plus ou moins discrètement :
2 ans et demi. 30 mois que ma carrière de vidéaste est ruinée, ma réputation aussi.
Et ils continuent de salir.
Pour être sûr que "les gens n'oublient pas". Immonde
Mais les gens ne sont pas idiots. À la longue ils voient de quel côté sont les non-dits, le harcèlement et la haine pic.twitter.com/gsdh3EDU3G— Thomas Cyrix (@ThomasCyrix) October 9, 2021
Heureusement j’ai fait des études qui me permettent de reprendre le cours de ma vie en-dehors de Youtube, mais je m’inquiète pour celles et ceux qui se lancent à cœur perdu dans ce milieu sans avoir de bagage universitaire pour rebondir en cas de problème. Ne perdons jamais de vue que Youtube, Twitch, TikTok & compagnie ne feront pas toujours de la croissance. Tout cela reste plus ou moins du divertissement, ne négligeons pas l’essentiel. Toutefois les déceptions ne m’ont absolument pas démotivé à combattre les arnaques, ni à tenter d’aider mon prochain. J’ai encore des choses à dire et à écrire, et je ne compte pas m’en priver.
Et pour conclure, n’oubliez pas de vous abonner, mettre un like, commenter et partager sur chacun de vos réseaux sociaux, ainsi qu’à chacun de vos contacts téléphonique, et aussi par email. Vous en aurez en tout pour environ deux jours mais sinon vous n’aurez pas le trophée de la bienveillance alors pensez au salut de votre âme.
Vous pouvez apporter vos propres témoignages en commentaire; une seule règle : anonymisez tout, soyez dignes, nous sommes là pour partager des expériences et non salir des gens.
Les faits présentés ici sont bien réels. Mais pour respecter l’anonymat, les lieux, dates, et caractéristiques des personnes ont été changés.
Bonsoir, Thomas Cyrix ! 👋🏻
Je m’appelle Loïc Jean Florence, j’ai 24 ans (bientôt 25) et je suis un passionné de Campanologie (qui est l’étude des cloches, clochettes et carillons, ainsi que du répertoire musical, des usages et traditions qui y sont aussi associés) & d’Art Chrétien (du plus petit des oratoires à la plus grande des cathédrales).
Je tiens une chaîne « YouTube » (où 67 abonnés me suivent actuellement), nommée « Cloches du Finistère (29) », où je publie des vidéos de cloches d’édifices religieux faites à partir de mes photos et de mes enregistrements audio, ainsi qu’un profil & une page « Facebook » (où 121 abonnés me suivent, actuellement), qui complètent ma chaîne ; je communique souvent avec d’autres passionnés de cloches via « Messenger », aussi.
Qu’est-ce qui a fait naître en moi la passion des cloches & des édifices religieux qui les abritent ? Eh bien, C’est tout simplement « Le Bossu de Notre-Dame » (« The Hunchback of Notre Dame »), un film animé de « Disney Animation studios » sorti en 1996, dont une de ses qualités est d’avoir bien mis en valeur la cathédrale Notre-Dame de Paris (75004) ainsi que les cloches que ses tours abritaient, à l’époque (même si le nombre et la taille sont un peu trop exagéré, dans ce film… surtout concernant le bourdon « Marie »).
Vers le début des années 2010, inspiré par les 1ers campanophiles youtubeurs (francophones, anglophones, germanophones et italophones) qui venaient de faire leurs débuts sur leurs chaînes respectives, j’ai commencé à enregistrer des sonneries de cloches (d’abord avec un enregistreur MP3, ensuite avec le caméscope de mon
père) et à prendre des photos d’édifices religieux (avec un petit appareil photo numérique) avant de les mettre sur ma 1ère chaîne YouTube et mon 1er blog (qui n’existent plus depuis longtemps, tout comme ce que j’y ai publié).
En quoi consistent (actuellement) mes activités campanaires & d’Art Chrétien ? Elles consistent à :
1 – aller à tel ou tel endroit (dans le Finistère (29) ou ailleurs) pour découvrir un ou plusieurs édifices religieux, en prenant des photos de l’extérieur (si la météo le permet), de l’intérieur (si c’est ouvert), des détails intéressants qu’on peut y trouver et du mobilier (maître-autel, autels secondaires, stalles, table de communion, chaire
à prêcher, confessionnaux, statues, chemins de croix, vitraux, orgues, …)
2 – découvrir les cloches que peuvent contenir ces mêmes édifices, en enregistrant (si la météo le permet) les sonneries de l’Horloge (s’il y en a) et l’Angélus (s’il y a, également)
3 – faire des recherches (documentaires et iconographiques) sur le Net, dans les archives et les bibliothèques, centrées sur ces édifices religieux et les cloches qu’ils abritent
4 – créer une ou plusieurs vidéos avec l’application « PowerDirector » à partir des mes photos (retouchées sur « Google Photos ») et de mes enregistrements audio (retouchés sur « Audacity »), avant de les publier sur ma chaîne « YouTube » et de les partager ensuite sur ma page « Facebook », ainsi que sur « Messenger »
Le but de mes activités campanaires & d’Art Chrétien est de faire mieux connaître à tous le patrimoine campanaire et religieux du Finistère(29) et d’ailleurs (d’où le nom de ma chaîne « YouTube » et de ma page « Facebook »).
Depuis le début, j’ai suivi et lu tous les chapitres de « YouTube, l’envers du décor », et… c’était vraiment très intéressant et très révélateur sur pas mal de choses dans ce milieu
S’il y a bien un domaine sur « YouTube » qui est plutôt bien préservé, c’est bel et bien la Campanologie et, afin d’en être sûr, je vous invite à y faire un tour
Pour cela, il suffit de taper dans le moteur de recherche de « YouTube » le mot « cloches » en français, puis en allemand (« glocken ») et ensuite en italien (« campane ») ; et là, vous tomberez sur plusieurs chaînes de campanophiles youtubeurs francophones, germanophones et italophones… dont le mien
Je vous invite aussi à faire un tour sur « Facebook » (le réseau social que les passionnés de cloches utilisent le plus, actuellement), …surtout dans le groupe public (dont je suis le créateur et un des administrateurs) « Cloches et édifices religieux de Bretagne (29) (22) (56) (35) (44) » ( https://www.facebook.com/groups/cloches.edificesreligieux.bretagne/ ) ; là, vous serez plutôt bien accueilli
D’ailleurs, avec mes amis passionnés de cloches, on ne se contente pas de se communiquer souvent sur « Messenger » ; on organise aussi des virées campanaires à tel ou tel endroit ou des rencontres entre passionnés (exemple : le samedi 29/05/2021, un de mes amis campanophiles avait organisé une session de Campanologie près de Rennes à laquelle 3 passionnés de cloches (dont moi-même) ont participé, ainsi que le président de la Société Française de Campanologie et l’expert-campanologue auprès du Ministère de la Culture (et s’occupant, entre autres, des cloches de Notre-Dame de Paris))
Entre passionnés de cloches, ça se passe toujours majoritairement bien (les dramas et les clash sont d’ailleurs hyper rares)
Vous vous sentirez mieux, dans ce domaine que dans d’autres (sur le Net et les réseaux sociaux), croyez-moi
Sur ce, je vous dis bonne soirée et à la prochaine ! 👋🏻
Ma chaîne « YouTube » : https://www.youtube.com/channel/UCo5NguvvKH6h4bUa3ELAaeQ
Ma page « Facebook » : https://www.facebook.com/cloches29