Après avoir organisé notre venue à une première convention (Epitanime 2013 17-19 Mai), j’ai préparé la venue du collectif VoxMakers à Japan Expo Paris, du 4 au 7 Juillet 2013 au parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte.
Avec le recul, je me dis toujours que la jeune fille en mini-jupe au premier plan sur l’affiche a dû se faire très très mal au dos quand elle est tombée.
Cela incluait un planning complet, ainsi que mes premières scènes en tant que Thomas Cyrix, partagées avec Noru-Da, Tai Shindehai et Ermite Moderne.
Nous avions loué un double-emplacement pour notre stand, au milieu des stands amateurs, et tâchions d’animer tant bien que mal avec notre ridicule matériel : Des enceintes d’ordinateur et un projecteur récemment acheté (très cher d’ailleurs) qui peinaient à nous faire entendre au milieu du brouhaha général.
Nous n’avions pas plus d’objets à vendre qu’à Epitanime, c’est-à-dire aucun. Nous comptions sur les dons de nos généreux visiteurs que nous récompensions d’un petit badge phosphorescent fabriqué pour l’occasion.
Cette fois encore, des animations en permanence et un planning chargé, alternant entre projections, petits jeux et tentatives de tournages et de critiques en live. On avait même essayé une retransmission en direct, mais ni le wifi ni les microphones ne s’étaient montré coopératifs (et pourtant, on l’a fait ! C’était inaudible et instable mais on l’a fait !)
Japan Expo nous avait confié à Ermite Moderne et moi une paire de présences sur scènes, pour y faire nos animations. Ça c’était très bien passé ! Je remercie Jonathan du staff, qui nous a repéré à Epitanime, pour avoir cru en nous et nous avoir donné notre chance. J’ai à mon tour fait confiance aux VoxMakers et ai trouvé un moyen de faire monter sur scène progressivement tous les membres de l’équipes qui le voulaient dans les années qui suivirent.
C’était aussi la première fois que je venais à Japan Expo. Et quelle expérience ! Comment ne pas être émerveillé quand pour la première fois on ne voit plus à perte de vue que stands, animations, jeux, scènes… C’est vraiment l’immersion totale dans l’univers de cette culture populaire geek et manga. Comme une autre planète (payante), que l’on viendrait découvrir avec ses curiosités, ses traditions, ses habitants…
J’ai compris l’utilité des chaises en conventions. A Epitanime, nos visiteurs pouvaient s’asseoir, mais à Japan Expo c’est impossible ! Il en fallait du courage, pour venir rester debout devant notre stand toute la journée. Encore une fois, merci à tous ceux qui ont rendu cela possible. Plusieurs viennent encore nous voir en convention des années plus tard, et cela fait vraiment chaud au cœur. Merci, vraiment.
Nous n’étions évidemment ni défrayés ni invités, aussi je m’étais chargé de préparer des sandwichs la veille, pour correspondre aux goûts et préférences de chacun.
J’ai très vite compris ce qu’on faisait vraiment, en tant que créatifs dans le divertissement, et plus particulièrement en convention : Notre rôle, c’est d’apporter de petits moments, ce genre de moments qui égayent la vie. Et parfois, de la rendre plus douce, de créer des souvenirs pour les gens. Un cliché m’a particulièrement ému : C’était lors d’une animation où un père était venu jouer avec son fils. Un instant simple mais essentiel. Et avoir contribué à cela, aussi faiblement soit-il, est pour moi une immense fierté.
Pour le souvenir, un clip d’annonce de toutes les activités qu’on y faisait, ainsi que la vidéo résumé :